Le député Laurent LOUIS attaque Modrikamen (PP) et Sophie Collignon en justice et dénonce une escroquerie journalistique !

Ce mardi 27 septembre, le député fédéral a déposé plainte avec constitution de partie civile pour atteinte à son honneur contre son ancien parti, le Parti Populaire de Mischaël Modrikamen et Madame Sophie Colignon, Vice-Présidente du même parti. Depuis janvier 2011 dernier, Laurent Louis fait en effet l’objet de lourdes accusations. Sophie Collignon, son ancienne collaboratrice, prétend avoir été harcelée moralement et sexuellement et a déposé plainte quant à elle à la Questure de la Chambre et auprès de l’Auditorat du Travail.

Après avoir exposé dans nos pages, la version de Sophie Collignon (voir ci-dessous), et face aux éléments nouveaux qui sont portés en exclusivité à la connaissance de notre rédaction, nous donnons aujourd’hui la parole à Laurent Louis, qui est défendu en cette affaire par Maître Filip Van Bergen, avocat au barreau d’Anvers.

Le Rapport de la Questure de la Chambre

Pour rappel, début août, le rapport du conseiller en prévention saisi par la Questure de la Chambre précise que : « Il est difficile d’établir une qualification certaine des faits étant donné les versions diamétralement opposées recueillies lors de l’enquête impartiale. Toutefois, le comportement de Mr LOUIS envers une collaboratrice ne peut être toléré dans le cadre d’une relation professionnelle. Le statut précaire de Mme Colignon lui aurait permis d’abuser de sa fonction et de ne plus respecter la plaignante en tant que travailleuse (…). Les mentions propagées sur Facebook portent atteinte à la réputation de Mme Colignon (…) Quelles puissent être les responsabilités mutuelles dans l’apparition de ce conflit, la gestion de Mr Louis face à cette situation s’apparente à des comportements harcelants et inadéquats provenant d’un responsable hiérachique ».

Traduction immédiate dans la presse francophone, à l’initiative du journal Le Soir dans son édition du 6 août 2011 : « Laurent Louis est un harceleur confirmé ». Pour le député, « ces affirmations mensongères du journaliste Marc Metdepenningen, qui furent reprises les jours qui s’en suivirent par l’ensemble de la presse francophone, ont porté allègrement atteinte à mon honneur et à ma réputation ». Et de poursuivre : « à la lecture du rapport, dont la valeur juridique est nulle, le journaliste Metdepenningen aurait dû faire preuve de plus d’objectivité et de déontologie. Sans doute ses liens avec la direction du PP sont-ils de nature à porter atteinte à son raisonnement ».

Des preuves probantes

Si Laurent LOUIS reconnaît qu’il n’aurait pas du faire preuve d’autant de « transparence » dans ses propos tenus sur Facebook, il produit toutefois aujourd’hui des preuves probantes qui établissent que c’est au contraire Sophie Colignon qui le harcelait au point de contacter son épouse, Catherine Dubar, à plusieurs reprises, contre son gré. Et le député de mentionner notamment (voir pièces jointes) des invitations à dîner et des invitations à se rendre à Disneyland Paris.

Pour Laurent LOUIS, c’est exclusivement le comportement de Madame Colignon, qui « rendait impossible le bon fonctionnement du cabinet », qui ne lui a laissé d’autre choix que de la licencier le 19 janvier 2011.

Une campagne de déstabilisation orchestrée

Toujours selon le député, les accusations lancées par la suite par Sophie Colignon ne seront que les prémices d’une « campagne de déstabilisation préparée et calculée ». Et le député LOUIS de préciser : « Ce n’est pas par hasard si les accusations gratuites de Madame Colignon ont été lancées au moment où, alors seul parlementaire directement élu du Parti Populaire, j’avais des divergences politiques avec la direction de mon ancien parti et avait pris la décision de créer mon propre parti, le Mouvement Libéral Démocrate (MLD) ».

Sophie Colignon reconnaît l’absence de harcèlement sexuel

Contrairement à ce qui a été dit dans les médias, fin janvier 2011, Sophie Colignon confirme sur sa page Facebook : « oui, je confirme qu’il s’agissait de harcèlement moral. J’ai fait rectifier cela dans les médias ». Un aveu considéré comme une rétractation par Laurent LOUIS qui rappelle que « Sophie Colignon fut la première à porter atteinte à ma réputation en m’accusant de faits graves mais non avérés ».

Laurent LOUIS dénonce une « escroquerie journalistique »

Le député estime avoir été traîné dans la boue par des médias en manque d’objectivité et affirme : « Après m’avoir sali, après avoir sali mon couple et mon épouse, l’heure est venue de rétablir la vérité et de nettoyer ma réputation injustement salie. Que l’on aime ou pas mes idées politiques, c’est une chose et je l’accepte mais qu’on se plaise à me salir de manière illégitime, c’est de l’escroquerie journalistique contre laquelle je me battrai avec toute mon énergie ».

Laurent LOUIS a déposé une plainte avec constitution de partie civile ce 27 septembre entre les mains du juge d’instruction à Bruxelles contre le Parti Populaire et Madame Colignon pour calomnie et diffamation. (AD)

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